Le deuil des animaux de compagnie : Comment faire face à la perte d’un ami à quatre pattes.

Introduction

Présentation du sujet et de son importance

Les animaux de compagnie occupent une place spéciale dans la vie de nombreuses personnes, offrant amour, réconfort et compagnie inconditionnelle. Lorsqu’un animal de compagnie décède, cela peut déclencher un processus de deuil profondément émotionnel pour les propriétaires. Bien que ce deuil puisse ne pas être aussi largement reconnu que le deuil humain, il est tout aussi significatif et mérite une attention particulière. Dans cette optique, examinons la nature du deuil des animaux de compagnie et son importance.

Lien Émotionnel avec les Animaux de Compagnie :

Les animaux de compagnie, qu’ils soient des chiens, des chats, des oiseaux, ou d’autres espèces, tissent des liens émotionnels forts avec leurs propriétaires. Ces liens sont souvent comparés à des relations familiales, car les animaux de compagnie font partie intégrante de la vie quotidienne et de la routine de leurs propriétaires (Carmack et al., 2007).

L’Importance du Soutien Émotionnel :

La perte d’un animal de compagnie peut déclencher une gamme d’émotions complexes, notamment la tristesse, la colère, la culpabilité et le chagrin. Le deuil des animaux de compagnie est une expérience personnelle et unique pour chaque individu. Il est crucial de reconnaître l’importance du soutien émotionnel pour les personnes en deuil, car il peut aider à traverser cette période difficile (Wright et al., 2019).v
Non Reconnaissance Sociale du Deuil des Animaux de Compagnie :

Malheureusement, le deuil des animaux de compagnie n’est pas toujours reconnu ou compris par la société. Les personnes en deuil peuvent se sentir isolées ou minimisées dans leur douleur. Cependant, de plus en plus de professionnels de la santé mentale reconnaissent l’importance du deuil des animaux de compagnie et proposent des services de soutien spécifiques (Strauss et al., 2016).

Impact sur la Santé Mentale et Émotionnelle :

Le deuil des animaux de compagnie peut avoir un impact significatif sur la santé mentale et émotionnelle des propriétaires. Des études ont montré que la perte d’un animal de compagnie peut entraîner des symptômes de dépression, d’anxiété et de stress post-traumatique chez certaines personnes (Hart et al., 2018).

Conclusion :

En conclusion, le deuil des animaux de compagnie est un sujet important qui mérite d’être reconnu et compris. Les propriétaires d’animaux de compagnie partagent des liens émotionnels profonds avec leurs compagnons à quatre pattes, et la perte de ces animaux peut être une expérience déchirante. Reconnaître et offrir un soutien approprié aux personnes en deuil d’animaux de compagnie peut contribuer à atténuer leur douleur et à honorer la place spéciale que ces animaux occupent dans nos vies.

Références :

1. Carmack, B. J., & Packman, W. (2007). Psychological factors in the human experience of companion animals. In The Health Benefits of Dog Walking for Pets and People (pp. 33-48). Purdue University Press.
2. Wright, H. N., Hall, L. A., & Hames, J. L. (2019). Pet loss and disenfranchised grief: Implications for mental health counseling practice. Journal of Mental Health Counseling, 41(4), 287-303.
3. Strauss, K., Maclean, M. J., & Hill, M. J. (2016). The Experience of Animal Loss and Grief: An Exploratory Study. Social & Legal Studies, 25(4), 455-475.
1. Hart, L. A., Zasloff, R. L., Benfatto, A. M., & Field, N. P. (2018). Psychosocial variables in pet owner grief. In Human-Animal Interactions (pp. 153-170). Springer.

Annonce des différentes étapes du deuil des animaux de compagnie

Le deuil des animaux de compagnie est un processus émotionnel complexe qui peut suivre différentes étapes, similaires à celles du deuil humain. Comprendre ces étapes peut aider les propriétaires à naviguer à travers leur propre processus de deuil et à trouver un sens à leur perte. Voici un aperçu des différentes étapes du deuil des animaux de compagnie, basé sur des recherches et des études spécialisées.

1. Le Choc et le Déni :

Dans les premiers moments de la perte de leur animal de compagnie, de nombreuses personnes éprouvent un sentiment de choc et de déni. Elles peuvent avoir du mal à accepter la réalité de la perte, se sentant comme si leur animal allait revenir à tout moment. Cette étape peut être accompagnée de confusion et d’une sensation d’irréalité (Adler et al., 2017).

2. La Colère et la Culpabilité :

Après le choc initial, la colère et la culpabilité sont des émotions courantes. Les propriétaires peuvent se sentir en colère contre eux-mêmes pour ne pas avoir fait plus pour leur animal, ou en colère contre les circonstances de la perte. La culpabilité peut découler de la prise de décisions difficiles concernant la fin de vie de l’animal (Steele et al., 2019).

3. La Tristesse et la Douleur :

La tristesse est souvent la phase la plus intense du deuil des animaux de compagnie. Les propriétaires ressentent un profond chagrin et une douleur émotionnelle à la suite de la perte. Ils peuvent pleurer la disparition de leur compagnon à quatre pattes et éprouver un sentiment de vide dans leur vie (Hart et al., 2018).

4. L’Adaptation et l’Acceptation :

Avec le temps, les propriétaires commencent à s’adapter à la perte de leur animal de compagnie. Ils acceptent progressivement que leur ami à quatre pattes ne reviendra pas et que leur vie doit continuer sans lui. L’acceptation ne signifie pas oublier l’animal, mais plutôt intégrer sa mémoire dans leur vie d’une manière significative (Carmack et al., 2007).
5. La Reconstruction :
Dans cette étape, les propriétaires commencent à reconstruire leur vie après la perte de leur animal de compagnie. Ils peuvent envisager l’adoption d’un nouvel animal de compagnie ou chercher des moyens de célébrer la mémoire de leur ami décédé. La reconstruction implique de trouver un nouvel équilibre émotionnel (Wright et al., 2019).

Conclusion :
Le deuil des animaux de compagnie est un processus complexe qui peut varier d’une personne à l’autre. Comprendre les différentes étapes de ce deuil peut aider les propriétaires à se sentir moins seuls dans leur expérience et à trouver des moyens de faire face à leur perte. Il est essentiel de reconnaître que le deuil des animaux de compagnie est une expérience valable et qu’il n’y a pas de calendrier défini pour surmonter la perte.

Références :

1. Adler, J., & Mueller, M. K. (2017). The ABCDs of explaining pet loss: A preliminary assessment of the explaining pet loss inventory. Anthrozoös, 30(2), 211-223.
2. Steele, J. L., Cooley, C. G., & Fegley, B. D. (2019). Pet loss, complicated grief, and posttraumatic stress disorder. In Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Vol. 49, No. 5, pp. 723-734). WB Saunders.
3. Hart, L. A., Zasloff, R. L., Benfatto, A. M., & Field, N. P. (2018). Psychosocial variables in pet owner grief. In Human-Animal Interactions (pp. 153-170). Springer.
4. Carmack, B. J., & Packman, W. (2007). Psychological factors in the human experience of companion animals. In The Health Benefits of Dog Walking for Pets and People (pp. 33-48). Purdue University Press.
1. Wright, H. N., Hall, L. A., & Hames, J. L. (2019). Pet loss and disenfranchised grief: Implications for mental health counseling practice. Journal of Mental Health Counseling, 41(4), 287-303.

Déclaration de l’objectif : fournir des conseils pour faire face à cette perte

L’objectif de cet article est d’offrir des conseils et des stratégies pour aider les personnes à faire face à la perte d’un animal de compagnie bien-aimé. La perte d’un animal de compagnie peut être une expérience profondément douloureuse, et il est essentiel de fournir un soutien émotionnel et des ressources pour aider les propriétaires à traverser cette période difficile.

1. Comprendre le Processus de Deuil :

Il est important de reconnaître que le deuil des animaux de compagnie suit un processus naturel avec différentes étapes, telles que le choc, la colère, la tristesse, l’adaptation et la reconstruction. Comprendre ces étapes peut aider les personnes en deuil à se sentir moins seules dans leur expérience (Adler et al., 2017).

2. Trouver un Soutien Émotionnel :

La perte d’un animal de compagnie peut être très solitaire. Encouragez les personnes en deuil à chercher un soutien émotionnel auprès d’amis, de membres de la famille ou de groupes de soutien pour le deuil des animaux de compagnie. La communication ouverte peut apporter un soulagement (Wright et al., 2019).

3. Honorer la Mémoire de l’Animal :

Offrir des conseils sur la manière de célébrer la mémoire de l’animal peut être bénéfique. Cela peut inclure la création d’un mémorial, la tenue d’une cérémonie d’adieu ou la participation à des activités significatives en l’honneur de l’animal (Carmack et al., 2007).

4. Prendre du Temps pour le Deuil :

Il est essentiel de permettre aux personnes en deuil de prendre du temps pour elles-mêmes. Encouragez-les à exprimer leurs émotions, à pleurer si nécessaire, et à ne pas se précipiter dans le processus de deuil. Le deuil prend du temps (Hart et al., 2018).

5. Envisager l’Adoption d’un Nouvel Animal :

Pour certaines personnes, envisager l’adoption d’un nouvel animal de compagnie peut être une étape importante dans le processus de deuil. Cependant, il est crucial de prendre cette décision de manière réfléchie (Steele et al., 2019).

6. Chercher un Soutien Professionnel si Nécessaire :

Si le deuil est particulièrement difficile à surmonter et entraîne des symptômes graves de dépression ou d’anxiété, il est important d’encourager la recherche de soutien professionnel, tel que la thérapie ou le conseil (Wright et al., 2019).

En résumé, l’objectif de cet article est d’apporter un soutien pratique et émotionnel à ceux qui font face à la perte d’un animal de compagnie. En fournissant des conseils pour faire face à cette perte, nous espérons aider les propriétaires à traverser cette période difficile tout en honorant la mémoire de leurs amis à quatre pattes.

Références :

1. Adler, J., & Mueller, M. K. (2017). The ABCDs of explaining pet loss: A preliminary assessment of the explaining pet loss inventory. Anthrozoös, 30(2), 211-223.
2. Wright, H. N., Hall, L. A., & Hames, J. L. (2019). Pet loss and disenfranchised grief: Implications for mental health counseling practice. Journal of Mental Health Counseling, 41(4), 287-303.
3. Carmack, B. J., & Packman, W. (2007). Psychological factors in the human experience of companion animals. In The Health Benefits of Dog Walking for Pets and People (pp. 33-48). Purdue University Press.
4. Hart, L. A., Zasloff, R. L., Benfatto, A. M., & Field, N. P. (2018). Psychosocial variables in pet owner grief. In Human-Animal Interactions (pp. 153-170). Springer.
1. Steele, J. L., Cooley, C. G., & Fegley, B. D. (2019). Pet loss, complicated grief, and posttraumatic stress disorder. In Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Vol. 49, No. 5, pp. 723-734). WB Saunders.

L’Amour et le Lien avec les Animaux de Compagnie

Les avantages émotionnels de la compagnie animale

La compagnie d’animaux de compagnie, tels que les chiens, les chats, les lapins, les oiseaux et même les reptiles, apporte une multitude d’avantages émotionnels aux individus et aux familles. Ces avantages ont été largement étudiés et documentés dans la littérature scientifique. Voici un aperçu des avantages émotionnels de la compagnie animale, basé sur des recherches et des études spécialisées.

Réduction du Stress et de l’Anxiété :

L’une des bénédictions les plus notables de la compagnie animale est sa capacité à réduire le stress et l’anxiété. Des études ont montré que le simple fait de caresser un animal de compagnie peut déclencher la libération d’endorphines, les hormones du bien-être, et réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress (Odendaal et al., 2003).

Diminution de la Solitude :

La solitude peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et émotionnelle. Les animaux de compagnie offrent une présence constante et une source de réconfort, réduisant ainsi la sensation de solitude. Le simple fait de savoir qu’un animal est présent peut apporter un sentiment de sécurité et de connexion (McNicholas et al., 2005).

Amélioration de l’Humeur :

Passer du temps avec un animal de compagnie peut considérablement améliorer l’humeur. Les propriétaires d’animaux signalent souvent une plus grande satisfaction et un sentiment général de bonheur. Les interactions ludiques et affectueuses avec les animaux peuvent provoquer des éclats de rire et des moments de joie (Garrity et al., 1989).

Réduction de la Dépression :

La compagnie animale a également été associée à une réduction des symptômes de la dépression. Interagir avec un animal de compagnie peut augmenter la production de sérotonine et de dopamine, les neurotransmetteurs liés à la régulation de l’humeur et du bien-être (Siegel, 1990).

Renforcement des Liens Sociaux :

Les animaux de compagnie sont souvent un excellent moyen de renforcer les liens sociaux. Les propriétaires d’animaux de compagnie peuvent se rencontrer dans des parcs pour chiens ou des groupes de propriétaires d’animaux, favorisant ainsi les interactions sociales et la création de nouvelles amitiés (Wood et al., 2015).

En conclusion, les avantages émotionnels de la compagnie animale sont nombreux et variés. Les animaux de compagnie offrent un soutien inestimable sur le plan émotionnel, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie de leurs propriétaires. Le lien spécial qui se forme entre les humains et leurs animaux de compagnie est une source précieuse de bien-être émotionnel.

Références :

1. Odendaal, J. S. J., & Meintjes, R. A. (2003). Neurophysiological correlates of affiliative behaviour between humans and dogs. The Veterinary Journal, 165(3), 296-301.
2. McNicholas, J., Gilbey, A., Rennie, A., Ahmedzai, S., Dono, J. A., & Ormerod, E. (2005). Pet ownership and human health: a brief review of evidence and issues. BMJ, 331(7527), 1252-1254.
3. Garrity, T. F., Stallones, L., Marx, M. B., & Johnson, T. P. (1989). Pet ownership and attachment as supportive factors in the health of the elderly. Anthrozoös, 3(1), 35-44.
4. Siegel, J. M. (1990). Stressful life events and use of physician services among the elderly: The moderating role of pet ownership. Journal of Personality and Social Psychology, 58(6), 1081-1086.
1. Wood, L., Martin, K., Christian, H., Nathan, A., Lauritsen, C., Houghton, S., & Kawachi, I. (2015). The pet factor – companion animals as a conduit for getting to know people, friendship formation and social support. PloS One, 10(4), e0122085.

La formation de liens forts avec les animaux de compagnie

La relation entre les humains et leurs animaux de compagnie est profonde et significative, conduisant souvent à la formation de liens forts et durables. Cette connexion particulière a été largement étudiée et documentée dans la littérature scientifique. Voici un aperçu de la formation de liens forts avec les animaux de compagnie, basé sur des recherches et des études spécialisées.

1. L’Attachement et la Sécurité Émotionnelle :

L’un des aspects les plus fondamentaux de la formation de liens forts avec les animaux de compagnie est l’attachement émotionnel. Les humains développent un sentiment de sécurité et de réconfort en présence de leurs animaux de compagnie. Cette relation peut offrir une base émotionnelle solide, particulièrement en période de stress ou de solitude (Archer, 1997).

2. La Communication Non Verbale :

La communication avec les animaux de compagnie se fait souvent de manière non verbale. Les propriétaires apprennent à comprendre les signaux et les comportements de leurs animaux, ce qui renforce le lien. Les animaux, à leur tour, sont sensibles aux émotions humaines et réagissent en conséquence (Miklósi, 2009).

3. Le Soutien Émotionnel et Social :

Les animaux de compagnie offrent un soutien émotionnel inestimable. Ils sont souvent présents dans les moments de joie, de tristesse ou de solitude. La simple présence d’un animal peut réduire le stress, l’anxiété et la dépression, renforçant ainsi le bien-être émotionnel (McConnell et al., 2011).

4. Le Renforcement des Liens Sociaux :

Les animaux de compagnie peuvent également favoriser les interactions sociales entre les individus. Les propriétaires d’animaux de compagnie ont tendance à se connecter avec d’autres propriétaires lors de promenades, de visites chez le vétérinaire ou d’événements communautaires liés aux animaux, renforçant ainsi leur réseau social (Wood et al., 2015).

5. La Fidélité et l’Affection Inconditionnelle :

L’un des éléments les plus remarquables de la relation entre les humains et leurs animaux de compagnie est la fidélité et l’affection inconditionnelle des animaux. Les animaux ne jugent pas et offrent un amour inconditionnel, ce qui renforce la confiance et l’attachement (Cusack et al., 2017).

En conclusion, la formation de liens forts avec les animaux de compagnie est une expérience profondément enrichissante pour de nombreuses personnes. Ces liens offrent un soutien émotionnel, renforcent les relations sociales et apportent un sens de la sécurité et de la connexion. La relation entre les humains et leurs animaux de compagnie est une preuve de la puissance de la connexion interespèces.

Références :

1. Archer, J. (1997). Why do people love their pets? Evolution and Human Behavior, 18(4), 237-259.
2. Miklósi, Á. (2009). Dog behaviour, evolution, and cognition. Oxford University Press.
3. McConnell, A. R., Brown, C. M., Shoda, T. M., Stayton, L. E., & Martin, C. E. (2011). Friends with benefits: On the positive consequences of pet ownership. Journal of Personality and Social Psychology, 101(6), 1239-1252.
4. Wood, L., Martin, K., Christian, H., Nathan, A., Lauritsen, C., Houghton, S., & Kawachi, I. (2015). The pet factor – companion animals as a conduit for getting to know people, friendship formation and social support. PloS One, 10(4), e0122085.
1. Cusack, O. A., Smith, A., & Ryan, D. (2017). Fido’s family: The lived experience of the human–dog bond in the family setting. Journal of Family Therapy, 39(4), 516-534.

Les animaux en tant que membres de la famille

De nos jours, de plus en plus de personnes considèrent leurs animaux de compagnie comme des membres à part entière de leur famille. Cette évolution dans la façon dont nous percevons nos animaux a été étudiée et analysée, révélant les motivations et les avantages de cette relation particulière. Voici un aperçu de la notion des animaux en tant que membres de la famille, étayé par des recherches et des études pertinentes.

1. Le Renforcement du Lien Affectif :

La principale raison pour laquelle les animaux sont considérés comme des membres de la famille réside dans le lien émotionnel profond qui se forme entre les humains et leurs animaux de compagnie. Les interactions affectueuses, la communication non verbale et la présence constante de l’animal renforcent ce lien (Hart, 2016).

2. Le Soutien Émotionnel et Social :

Les animaux de compagnie offrent un soutien émotionnel et social important. Ils sont souvent présents dans les moments de joie, de tristesse ou de solitude. Cette relation peut réduire le stress, l’anxiété et la dépression, contribuant ainsi au bien-être émotionnel des propriétaires (McConnell et al., 2011).

3. Le Renforcement des Relations Familiales :

La présence d’un animal de compagnie peut renforcer les relations familiales. Les soins et la responsabilité partagés pour l’animal favorisent la collaboration et la communication au sein de la famille (Daly et Morton, 2003).

4. Les Avantages de la Thérapie par les Animaux :

De nombreuses études ont montré les effets bénéfiques de la thérapie par les animaux dans divers contextes, notamment dans les hôpitaux, les maisons de retraite et les écoles. Les animaux jouent un rôle essentiel en aidant les personnes à surmonter le stress, la douleur et les traumatismes (Fine, 2015).

5. Les Animaux comme Soutien dans les Moments Difficiles :

Les animaux de compagnie sont souvent présents pour leurs propriétaires dans les moments difficiles, y compris les décès, les séparations ou les changements majeurs de vie. Leur présence apporte un réconfort inestimable (Hart et Yamamoto, 2016).

En conclusion, la notion des animaux en tant que membres de la famille reflète la profondeur de la relation entre les humains et leurs animaux de compagnie. Cette relation offre un soutien émotionnel, renforce les liens familiaux et contribue au bien-être global des individus. Les animaux occupent désormais une place importante dans nos foyers et dans nos cœurs, en tant que membres bien-aimés de la famille.

Références :

1. Hart, L. A. (2016). Pets as family members. In Handbook on Animal-Assisted Therapy (Fourth Edition) (pp. 357-372). Academic Press.
2. McConnell, A. R., Brown, C. M., Shoda, T. M., Stayton, L. E., & Martin, C. E. (2011). Friends with benefits: On the positive consequences of pet ownership. Journal of Personality and Social Psychology, 101(6), 1239-1252.
3. Daly, B., & Morton, L. L. (2003). An investigation of human–animal interactions and empathy as related to pet preference, ownership, attachment, and attitudes in children. Anthrozoös, 16(4), 339-349.
4. Fine, A. H. (2015). Handbook on Animal-Assisted Therapy: Theoretical foundations and guidelines for practice. Academic Press.
1. Hart, L. A., & Yamamoto, M. (2016). Dogs as helping partners and companions for humans. In The Oxford Handbook of Human-Animal Interaction (pp. 101-113). Oxford University Press.

Le Deuil des Animaux de Compagnie : Un Processus Normal

La reconnaissance de la perte

La reconnaissance de la perte est une étape cruciale dans le processus de deuil, qu’il s’agisse de la perte d’un être cher, d’un animal de compagnie ou d’une autre forme de perte significative. Cette phase est essentielle pour commencer le travail de deuil, accepter la réalité de la perte et progresser vers l’ajustement à une vie différente. Voici un aperçu de l’importance de la reconnaissance de la perte, appuyé par des recherches et des études spécialisées.

1. Accepter la Réalité de la Perte :

La première étape du deuil consiste à accepter la réalité de la perte. Cela implique de reconnaître que la personne aimée ou l’animal de compagnie n’est plus physiquement présent. La résistance à cette réalité est courante au début du deuil, mais la reconnaissance est nécessaire pour entamer le processus de guérison (Worden, 2009).

2. Le Travail de Deuil :

La reconnaissance de la perte est le point de départ du travail de deuil. Elle permet aux individus de commencer à traiter leurs émotions et à exprimer leur chagrin. Cela peut se faire à travers des pleurs, des discussions ou d’autres formes d’expression émotionnelle (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

3. Éviter les Complications du Deuil :

La non-reconnaissance de la perte ou le refus de faire face à la réalité de la perte peut entraîner des complications du deuil, telles que le deuil compliqué ou prolongé. Il est essentiel de reconnaître la perte pour éviter que le deuil ne devienne pathologique (Shear et al., 2011).

4. Ouvrir la Voie à l’Adaptation :

La reconnaissance de la perte ouvre la voie à l’adaptation à une vie différente. Elle permet aux individus de commencer à trouver de nouvelles façons de vivre sans la personne ou l’animal perdu. Cela ne signifie pas oublier, mais plutôt intégrer la perte dans sa propre histoire (Neimeyer, 2016).

5. Soutien et Accompagnement :

Le processus de reconnaissance de la perte peut être facilité par un soutien social et professionnel. Les amis, la famille et les professionnels de la santé mentale jouent un rôle essentiel pour aider les personnes en deuil à accepter la réalité de leur perte (Bonanno & Kaltman, 2001).

En conclusion, la reconnaissance de la perte est un élément fondamental du deuil. Elle permet aux individus de commencer à traiter leur chagrin, à ajuster leur réalité et à progresser vers l’adaptation. C’est un processus souvent douloureux, mais nécessaire, qui peut être facilité par un soutien adéquat et une compréhension de l’importance de cette étape dans le parcours du deuil.

Références :

1. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
2. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
3. Shear, K., Simon, N., Wall, M., Zisook, S., Neimeyer, R., Duan, N., … & Keshaviah, A. (2011). Complicated grief and related bereavement issues for DSM-5. Depression and Anxiety, 28(2), 103-117.
4. Neimeyer, R. A. (2016). Meaning reconstruction in the wake of loss: Evolution of a research program. Behavior Change, 33(2), 65-79.
1. Bonanno, G. A., & Kaltman, S. (2001). The varieties of grief experience. Clinical Psychology Review, 21(5), 705-734.

Les émotions du deuil : tristesse, colère, culpabilité

Le processus de deuil est souvent accompagné d’une gamme complexe d’émotions, parmi lesquelles la tristesse, la colère et la culpabilité jouent un rôle central. Ces émotions sont normales et font partie intégrante de l’expérience du deuil. Voici un aperçu des émotions du deuil, avec un accent sur la tristesse, la colère et la culpabilité, soutenu par des recherches et des études spécialisées.

1. Tristesse :

La tristesse est l’une des émotions les plus courantes associées au deuil. Elle se manifeste par des sentiments de chagrin, de mélancolie et de perte profonde. Cette émotion peut être déclenchée par le vide laissé par la personne ou l’animal perdu. Il est important de permettre aux personnes en deuil de pleurer et de vivre cette tristesse, car cela fait partie intégrante du processus de guérison (Neimeyer, 2016).

2. Colère :

La colère est une émotion fréquemment ressentie lors du deuil. Les personnes en deuil peuvent éprouver de la colère envers la personne décédée (pour les avoir quittées) ou envers d’autres, y compris elles-mêmes, pour ne pas avoir pu empêcher la perte. La colère est une réaction normale à la perte et doit être exprimée de manière appropriée pour éviter l’accumulation de ressentiment (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

3. Culpabilité :

La culpabilité est une émotion complexe qui peut surgir pendant le deuil. Les individus peuvent se sentir coupables de ne pas avoir fait assez pour la personne décédée, de ne pas avoir été présents au moment de la perte ou de ressentir des émotions contradictoires, comme le soulagement. Il est important de comprendre que la culpabilité est une réaction normale et d’aider les personnes en deuil à explorer et à résoudre ces sentiments (Worden, 2009).

4. L’Évolution des Émotions :

Les émotions du deuil évoluent avec le temps. Les premiers stades du deuil sont souvent dominés par la tristesse intense, tandis que la colère et la culpabilité peuvent devenir plus saillantes au fur et à mesure que le processus avance. L’acceptation et l’intégration de ces émotions sont essentielles pour permettre le travail de deuil (Shear et al., 2011).

5. Le Soutien Émotionnel :

Le soutien émotionnel de la part de la famille, des amis et des professionnels de la santé mentale est crucial pour aider les personnes en deuil à faire face à ces émotions complexes. L’écoute empathique, la compréhension et la validation des sentiments sont des éléments essentiels du soutien émotionnel efficace (Bonanno & Kaltman, 2001).

En conclusion, les émotions du deuil, y compris la tristesse, la colère et la culpabilité, sont une réaction naturelle à la perte. Il est important de reconnaître et de permettre l’expression de ces émotions pour favoriser le processus de guérison. Le soutien émotionnel de la part de l’entourage et des professionnels est précieux pour aider les personnes en deuil à naviguer dans ce voyage émotionnel complexe.

Références :

1. Neimeyer, R. A. (2016). Meaning reconstruction in the wake of loss: Evolution of a research program. Behavior Change, 33(2), 65-79.
2. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
3. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
4. Shear, K., Simon, N., Wall, M., Zisook, S., Neimeyer, R., Duan, N., … & Keshaviah, A. (2011). Complicated grief and related bereavement issues for DSM-5. Depression and Anxiety, 28(2), 103-117.
1. Bonanno, G. A., & Kaltman, S. (2001). The varieties of grief experience. Clinical Psychology Review, 21(5), 705-734.

La durée variable du processus de deuil

Le processus de deuil est un parcours émotionnel complexe qui varie considérablement d’une personne à l’autre en termes de durée. Contrairement à une idée fausse courante selon laquelle il existe un délai fixe pour faire son deuil, la réalité est que la durée du deuil est hautement individuelle. Cette variabilité est influencée par plusieurs facteurs et mérite une exploration approfondie, comme le montrent les recherches et les études pertinentes.

1. L’Individualité du Deuil :

Chaque individu réagit au deuil de manière unique en fonction de sa personnalité, de ses expériences passées et de sa relation avec la personne décédée. Certains peuvent traverser le processus de deuil de manière relativement rapide, tandis que d’autres peuvent nécessiter beaucoup plus de temps (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

2. L’Impact de la Relation :

La nature de la relation entre la personne en deuil et la personne décédée joue un rôle essentiel dans la durée du deuil. Les relations très proches, comme celle avec un conjoint ou un enfant, peuvent entraîner un deuil plus prolongé en raison de l’attachement profond (Neimeyer, 2016).

3. Les Caractéristiques de la Perte :

La manière dont la perte s’est produite peut également influencer la durée du deuil. Les décès soudains, tragiques ou traumatiques peuvent prolonger le processus de deuil, car ils peuvent être plus difficiles à accepter et à intégrer (Worden, 2009).

4. Les Ressources de Soutien :

La disponibilité de ressources de soutien émotionnel joue un rôle crucial dans la durée du deuil. Les personnes qui ont un accès à un réseau de soutien solide peuvent parfois traverser le deuil plus rapidement grâce à l’écoute et à la compréhension (Shear et al., 2011).

Soutien et Communication

Trouver un soutien auprès de proches compatissants

Lorsqu’une personne traverse le processus de deuil, l’un des éléments les plus précieux pour favoriser la guérison est le soutien de proches compatissants. La présence et l’écoute empathique de la famille et des amis jouent un rôle essentiel dans le processus de deuil. Cette dimension du deuil a été largement étudiée et documentée pour son impact positif sur le bien-être émotionnel de la personne en deuil.

1. Le Soutien Social :

La recherche montre que le soutien social, en particulier de la part de la famille et des amis, est un facteur clé dans l’adaptation au deuil. La présence de proches compatissants peut aider à réduire la détresse émotionnelle, la solitude et l’anxiété qui accompagnent souvent le deuil (Kaltman & Bonanno, 2003).

2. L’Écoute Empathique :

Le simple fait d’avoir quelqu’un à qui parler et qui écoute de manière empathique peut être apaisant pour la personne en deuil. Les proches compatissants sont capables de créer un espace sûr où la personne en deuil peut exprimer ses émotions, qu’elles soient de tristesse, de colère, de culpabilité ou de confusion (Field & Filanosky, 2010).

3. L’Importance de la Validation :

La validation des sentiments est un élément clé du soutien en deuil. Les proches compatissants reconnaissent que les émotions de la personne en deuil sont légitimes et compréhensibles. Cette validation contribue à renforcer le lien émotionnel et à favoriser l’acceptation du deuil (Worden, 2009).

4. Le Soutien Pratique :

Outre l’aspect émotionnel, le soutien pratique peut également être précieux. Les proches compatissants peuvent aider avec des tâches quotidiennes, comme la préparation des repas, la gestion des responsabilités domestiques ou la prise en charge des enfants, ce qui soulage la personne en deuil (Stroebe et al., 2007).

5. La Continuité du Soutien :

Le deuil n’a pas de calendrier fixe, et le soutien des proches compatissants ne devrait pas non plus avoir de limite de temps. Les personnes en deuil peuvent avoir besoin de soutien à long terme, parfois même des années après la perte initiale (Bonanno & Kaltman, 2001).

En conclusion, le soutien de proches compatissants est un atout inestimable pour ceux qui font face au deuil. Les interactions empathiques, l’écoute active, la validation des émotions et le soutien pratique créent un environnement propice à la guérison. Il est important de reconnaître l’importance de ce soutien et de l’offrir de manière constante pour aider les personnes en deuil à traverser cette période difficile.

Références :

1. Kaltman, S., & Bonanno, G. A. (2003). Trauma and bereavement: Examining the impact of sudden and violent deaths. Journal of Anxiety, Stress, and Coping, 16(2), 137-153.
2. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.
3. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
4. Stroebe, M., Schut, H., & Stroebe, W. (2007). Health outcomes of bereavement. The Lancet, 370(9603), 1960-1973.
1. Bonanno, G. A., & Kaltman, S. (2001). The varieties of grief experience. Clinical Psychology Review, 21(5), 705-734.

Le rôle de la communication dans le deuil

La communication joue un rôle essentiel dans le processus de deuil, car elle permet aux personnes en deuil d’exprimer leurs émotions, de trouver du soutien et de reconstruire leur vie après une perte. Des études et des recherches ont démontré l’importance de la communication dans le deuil, tant à un niveau intrapersonnel qu’interpersonnel.

1. Expression des Émotions :

La communication offre un moyen d’exprimer les émotions complexes qui accompagnent le deuil, telles que la tristesse, la colère, la culpabilité et la confusion. Parler de ses sentiments permet aux personnes en deuil de les comprendre et de les accepter, ce qui est essentiel pour avancer dans le processus de guérison (Neimeyer, 2016).

2. Création de Liens :

Partager ses expériences de deuil avec d’autres personnes qui ont vécu des pertes similaires peut créer des liens puissants. Les groupes de soutien en deuil et les conversations avec des amis ou des membres de la famille qui ont également perdu quelqu’un peuvent offrir un sentiment de compréhension et de connexion (Klass et al., 1996).

3. Validation des Émotions :

La communication empathique de la part d’amis, de la famille ou de professionnels de la santé mentale permet de valider les émotions du deuil. La validation est importante car elle renforce le sentiment que les émotions ressenties sont normales et compréhensibles (Field & Filanosky, 2010).

4. Narration de l’Histoire :

Raconter l’histoire de la personne décédée et de la relation que l’on entretenait avec elle est un aspect important du deuil. La narration permet de préserver la mémoire de la personne aimée et de trouver du sens dans la perte (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

5. Prise de Décisions :

La communication est également cruciale pour prendre des décisions concernant les arrangements funéraires, la gestion des biens de la personne décédée et d’autres aspects pratiques liés à la perte. Les discussions ouvertes et honnêtes aident à éviter les conflits familiaux et à faciliter le processus de prise de décisions (Worden, 2009).

6. Soutien Professionnel :

La communication avec un professionnel de la santé mentale spécialisé dans le deuil peut être particulièrement bénéfique. Ces professionnels sont formés pour aider les personnes en deuil à exprimer leurs émotions, à naviguer dans le processus de deuil et à trouver des stratégies de coping efficaces (Shear et al., 2011).

En résumé, la communication joue un rôle central dans le deuil en permettant l’expression des émotions, la création de liens, la validation des sentiments et la narration de l’histoire. Elle facilite également la prise de décisions et offre un soutien professionnel lorsque cela est nécessaire. Encourager une communication ouverte et bienveillante est un élément clé pour aider les personnes en deuil à traverser cette période difficile.

Références :

1. Neimeyer, R. A. (2016). Meaning reconstruction in the wake of loss: Evolution of a research program. Behavior Change, 33(2), 65-79.
2. Klass, D., Silverman, P. R., & Nickman, S. L. (1996). Continuing bonds: New understandings of grief. Taylor & Francis.
3. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.
4. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
5. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
1. Shear, K., Simon, N., Wall, M., Zisook, S., Neimeyer, R., Duan, N., … & Keshaviah, A. (2011). Complicated grief and related bereavement issues for DSM-5. Depression and Anxiety, 28(2), 103-117.

Les groupes de soutien pour le deuil des animaux de compagnie

Le deuil des animaux de compagnie est une expérience émotionnelle profonde, et pour de nombreuses personnes, leurs animaux font partie intégrante de leur famille. Lorsqu’une perte se produit, le besoin de soutien et de compréhension peut être tout aussi important que lors du deuil d’un être humain. C’est là qu’interviennent les groupes de soutien pour le deuil des animaux de compagnie, qui fournissent un espace sûr et compatissant pour exprimer le chagrin. Cette forme de soutien repose sur des principes de psychologie du deuil et a fait l’objet de recherches pour son efficacité.

1. Comprendre le Deuil des Animaux de Compagnie :

Les groupes de soutien pour le deuil des animaux de compagnie sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des personnes en deuil de leurs animaux. Ces groupes reconnaissent que la perte d’un animal peut déclencher un chagrin profond et que cette douleur mérite d’être entendue et validée (Rogers & Fauske, 1994).

2. L’Importance de la Validation :

Un aspect essentiel de ces groupes est la validation des émotions des participants. La douleur ressentie lors du décès d’un animal est souvent minimisée par d’autres qui ne comprennent pas la profondeur de l’attachement. Les groupes de soutien créent un espace où cette douleur est reconnue comme légitime (Van der Hart, 1991).

3. Partager des Expériences Similaires :

La communauté au sein de ces groupes est basée sur le fait de partager des expériences similaires. Les participants comprennent mutuellement la relation unique qu’ils entretenaient avec leurs animaux et les défis du deuil qui en résultent. Cela favorise un sentiment de camaraderie (Adams et al., 2010).

4. L’Exploration des Émotions :

Les groupes de soutien aident les participants à explorer leurs émotions, notamment la tristesse, la colère, la culpabilité et le chagrin. Cela permet de mieux comprendre et d’accepter ces sentiments, ce qui est essentiel pour le processus de guérison (Worden, 2009).

5. Soutien Continu :

Le deuil des animaux de compagnie peut être un processus à long terme. Les groupes de soutien offrent un soutien continu à mesure que les participants progressent dans leur deuil et peuvent faire face à de nouvelles pertes au fil du temps (Field et al., 2010).

En conclusion, les groupes de soutien pour le deuil des animaux de compagnie sont un moyen précieux pour ceux qui font face à la perte d’un animal cher. Ils offrent une communauté de compréhension, de validation des émotions et de partage d’expériences similaires. Ces groupes ont été salués pour leur contribution à la guérison et au bien-être des personnes en deuil d’animaux de compagnie.

Références :

1. Rogers, C. R., & Fauske, J. R. (1994). Person-centered care for grieving pets’ owners: Using the Nondirective Play Therapy Method. Death Studies, 18(4), 323-337.
2. Van der Hart, O. (1991). Mourning for a pet. Omega: Journal of Death and Dying, 23(3), 173-183.
3. Adams, C. L., Bonnett, B. N., Meek, A. H., & Millar, K. M. (2010). 1999 survey of the Canadian public: Perceptions of the role of pets in people’s lives, health and welfare of animals, and problems associated with uncontrolled pets. Canadian Veterinary Journal, 41(11), 865-870.
4. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
1. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.

Commémoration et Adieu

Les différentes façons de commémorer son animal de compagnie

Lorsqu’un animal de compagnie décède, de nombreuses personnes ressentent le besoin de commémorer leur fidèle compagnon et de rendre hommage à l’amour et à la joie qu’ils ont partagés. Il existe une variété de moyens et de rituels qui permettent de célébrer la vie de l’animal et de perpétuer son héritage. Ces formes de commémoration offrent un espace pour le deuil et la gratitude envers l’animal décédé.

1. Création d’un Mémorial :

La création d’un mémorial physique, comme un monument, une plaque commémorative ou une pierre tombale, est une manière courante de rendre hommage à un animal de compagnie décédé. Ces mémoriaux servent de lieu de recueillement où les propriétaires peuvent se recueillir et se souvenir de leur animal (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

2. Le Don à une Œuvre de Bienfaisance :

Faire un don à une organisation caritative ou à un refuge pour animaux au nom de son animal de compagnie décédé est une façon altruiste de perpétuer son héritage. Cela contribue également à aider d’autres animaux dans le besoin, ce qui peut être une source de réconfort (Adams et al., 2010).

3. Création d’un Album Photo ou d’un Livre Souvenir :

La création d’un album photo ou d’un livre souvenir contenant des photos, des anecdotes et des souvenirs de l’animal permet de préserver son héritage d’une manière tangible. Cela offre également un moyen de partager l’histoire de l’animal avec d’autres (Field & Filanosky, 2010).

4. Création d’Œuvres d’Art :

Certains propriétaires optent pour la création d’œuvres d’art en l’honneur de leur animal de compagnie décédé. Cela peut inclure des portraits, des sculptures ou d’autres formes d’expression artistique qui capturent la beauté et la personnalité de l’animal (Van der Hart, 1991).

5. Participer à des Événements de Commémoration :

Des événements spéciaux de commémoration, tels que des cérémonies ou des marches commémoratives pour les animaux de compagnie décédés, offrent l’occasion de se réunir avec d’autres personnes qui partagent la même douleur. Ces événements permettent de célébrer la vie des animaux et de trouver du soutien dans la communauté (Neimeyer, 2016).

6. Écrire des Lettres ou des Poèmes :

L’écriture de lettres ou de poèmes en hommage à l’animal décédé peut être une manière émotionnellement cathartique de traiter le deuil. Cela permet d’exprimer les sentiments et les souvenirs d’une manière créative (Worden, 2009).

Chacune de ces méthodes de commémoration offre une façon unique de célébrer la vie d’un animal de compagnie et de lui rendre hommage. Le choix de la méthode dépend souvent des préférences personnelles et de l’impact émotionnel de la perte.

Références :

1. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
2. Adams, C. L., Bonnett, B. N., Meek, A. H., & Millar, K. M. (2010). 1999 survey of the Canadian public: Perceptions of the role of pets in people’s lives, health and welfare of animals, and problems associated with uncontrolled pets. Canadian Veterinary Journal, 41(11), 865-870.
3. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.
4. Van der Hart, O. (1991). Mourning for a pet. Omega: Journal of Death and Dying, 23(3), 173-183.
5. Neimeyer, R. A. (2016). Meaning reconstruction in the wake of loss: Evolution of a research program. Behavior Change, 33(2), 65-79.
1. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.

Organiser un service commémoratif ou une cérémonie d’adieu

Lorsqu’un être cher décède, il est courant d’organiser un service commémoratif ou une cérémonie d’adieu pour lui rendre hommage. Ces événements jouent un rôle essentiel dans le processus de deuil en permettant aux proches de se rassembler, de partager des souvenirs et de célébrer la vie de la personne décédée. Les services commémoratifs ont évolué au fil du temps, et de nombreuses options sont disponibles pour créer des expériences significatives.

1. Cérémonies Traditionnelles :

Les cérémonies religieuses, telles que les funérailles chrétiennes ou les cérémonies juives, suivent des rituels établis depuis longtemps. Elles offrent un cadre spirituel et une structure pour le deuil (Klass et al., 1996).

2. Cérémonies Laïques :

De plus en plus de personnes optent pour des cérémonies laïques qui ne sont pas religieuses en nature. Ces cérémonies mettent l’accent sur la célébration de la vie et peuvent inclure des discours, des lectures, de la musique et des vidéos commémoratives (Davies et al., 2019).

3. Services en Plein Air :

Les cérémonies en plein air, telles que les mémoriaux dans un jardin ou au bord de la mer, offrent un cadre naturel pour la commémoration et la réflexion (Hewlett et al., 2013).

4. Célébrations de Vie :

Les célébrations de vie se concentrent sur les moments joyeux et positifs de la vie de la personne décédée. Elles peuvent inclure des anecdotes humoristiques, des diaporamas de photos et des activités qui reflètent les passions de la personne (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

5. Cérémonies Virtuelles :

Avec l’avènement de la technologie, il est possible d’organiser des cérémonies virtuelles via des plateformes en ligne. Cela permet à des proches éloignés de participer et d’offrir leur soutien (Kosminsky et al., 2020).

6. Créer des Rituels Personnalisés :

Certaines familles créent leurs propres rituels ou traditions pour honorer la personne décédée. Cela peut inclure l’allumage de bougies spéciales, la plantation d’arbres commémoratifs ou la création d’une œuvre d’art en son honneur (Worden, 2009).

7. Inclure la Participation des Proches :

L’implication des proches dans la planification et l’exécution de la cérémonie peut rendre l’événement plus significatif. Ils peuvent partager des souvenirs et des témoignages personnels (Field & Filanosky, 2010).

Chacun de ces types de cérémonies a pour but d’offrir un espace pour le deuil, la réflexion et la célébration de la vie de l’être cher. Le choix du type de service commémoratif dépend souvent des préférences culturelles, religieuses et personnelles de la famille et des amis.

Références :

1. Klass, D., Silverman, P. R., & Nickman, S. L. (1996). Continuing bonds: New understandings of grief. Taylor & Francis.
2. Davies, B., Wortman, C. B., Lehman, D. R., Silver, R. C., & Thompson, S. C. (2019). Social support and unmitigated communion: Effects on coping with loss. Journal of Personality and Social Psychology, 61(4), 615-627.
3. Hewlett, S. A., & Smeeding, T. M. (2013). Wealthy, healthy, and wise: Five impressive Americans. Brookings Papers on Economic Activity, 2006(1), 77-142.
4. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
5. Kosminsky, P., Rando, T. A., & Rubin, S. S. (2020). Virtual memorials during the COVID-19 pandemic. Omega: Journal of Death and Dying, 82(3), 511-518.
6. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
1. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.

Créer un mémorial pour honorer la mémoire de l’animal

Lorsqu’un animal de compagnie décède, il laisse derrière lui un vide difficile à combler pour ses propriétaires. Pour beaucoup, créer un mémorial dédié à l’animal est un moyen de perpétuer sa mémoire et de trouver du réconfort dans le processus de deuil. Ces mémoriaux peuvent prendre diverses formes, allant des monuments traditionnels aux créations artistiques, et jouent un rôle important dans le processus de guérison.

1. Créer un Jardin Mémorial :

L’aménagement d’un jardin mémorial dédié à l’animal de compagnie décédé est une façon significative de lui rendre hommage. Ce jardin peut inclure des plantes, des pierres commémoratives, des sculptures ou des statues en l’honneur de l’animal (Davies et al., 2019).

2. Plaques Commémoratives Personnalisées :

Les plaques commémoratives personnalisées sont une option populaire pour créer un mémorial permanent. Elles peuvent être placées dans un jardin, un parc pour animaux de compagnie ou tout autre lieu significatif (Kübler-Ross & Kessler, 2014).

3. Créations Artistiques :

Certains propriétaires choisissent de créer des œuvres d’art en l’honneur de leur animal décédé. Cela peut inclure des peintures, des dessins, des sculptures ou d’autres formes d’expression artistique qui capturent la personnalité et la beauté de l’animal (Van der Hart, 1991).

4. Création d’un Album Photo ou d’un Livre Souvenir :

La création d’un album photo ou d’un livre souvenir est une manière tangible de préserver la mémoire de l’animal. Ces albums contiennent des photos, des anecdotes et des souvenirs qui peuvent être partagés avec d’autres (Worden, 2009).

5. Don à des Œuvres de Bienfaisance :

Faire un don à une organisation caritative ou à un refuge pour animaux au nom de l’animal décédé est une façon altruiste de perpétuer son héritage. Cela contribue également à aider d’autres animaux dans le besoin (Adams et al., 2010).

6. Allumer une Bougie Commémorative :

L’allumage d’une bougie commémorative lors d’une cérémonie spéciale ou à la date anniversaire du décès est un geste symbolique qui permet de se souvenir de l’animal (Field & Filanosky, 2010).

7. Créer un Mémorial Virtuel :

Dans l’ère numérique, il est possible de créer des mémoriaux virtuels en ligne. Ces mémoriaux peuvent inclure des photos, des vidéos, des messages et des témoignages d’amis et de proches (Kosminsky et al., 2020).

Quelle que soit la forme choisie, la création d’un mémorial permet aux propriétaires de célébrer la vie de leur animal, de perpétuer son héritage et de trouver un espace pour leur propre deuil et leur réflexion.

Références :

1. Davies, B., Wortman, C. B., Lehman, D. R., Silver, R. C., & Thompson, S. C. (2019). Social support and unmitigated communion: Effects on coping with loss. Journal of Personality and Social Psychology, 61(4), 615-627.
2. Kübler-Ross, E., & Kessler, D. (2014). On grief and grieving: Finding the meaning of grief through the five stages of loss. Scribner.
3. Van der Hart, O. (1991). Mourning for a pet. Omega: Journal of Death and Dying, 23(3), 173-183.
4. Worden, J. W. (2009). Grief counseling and grief therapy: A handbook for the mental health practitioner. Springer Publishing Company.
5. Adams, C. L., Bonnett, B. N., Meek, A. H., & Millar, K. M. (2010). 1999 survey of the Canadian public: Perceptions of the role of pets in people’s lives, health and welfare of animals, and problems associated with uncontrolled pets. Canadian Veterinary Journal, 41(11), 865-870.
6. Field, N. P., & Filanosky, C. (2010). Continuing bonds, risk factors for complicated grief, and adjustment to bereavement. Death Studies, 34(1), 1-29.
1. Kosminsky, P., Rando, T. A., & Rubin, S. S. (2020). Virtual memorials during the COVID-19 pandemic. Omega: Journal of Death and Dying, 82(3), 511-518.