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L’histoire de la mort

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L’histoire de la mort

La vie, d’un point de vue géométrique, a la forme d’un tube. Il y a un trou d’entrée et un trou de sortie. Naître devient de plus en plus facile. Mais mourir est compliqué. La culture occidentale l’a rendue de plus en plus difficile. L’être humain se rebelle émotionnellement contre sa condition finie et, au fil des siècles, a rendu la sortie de la canule existentielle de plus en plus douloureuse.

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L’attitude face à la mort a sa propre histoire. Elle a commencé le jour où l’homme a pris conscience de son extinction. Mais ne remontons qu’au Moyen Âge. C’est là que l’historien Philippe Ariès a commencé ses recherches et, en remontant jusqu’au XXe siècle, il a découvert comment l’attitude des Européens face à la mort a changé au point de devenir absolument terrifiante.

Il y a mille ans, la mort était “domestiquée”. La fin de la vie ne se présentait jamais en chute libre. Les chevaliers du Cantique des cantiques ou des vieux récits médiévaux pressentaient leur propre extinction. Le roi Ban, dans Les romans de la table ronde, disait : “Ah, Seigneur Dieu, aidez-moi, car je vois et je sais que ma fin est venue”. C’est ce que décrit Ariès dans son Histoire de la mort en Occident.

L’historien raconte que le sentiment de la mort était “une conviction intime, plutôt qu’une prémonition surnaturelle ou magique”. Et ce, à travers les siècles. Au XVIIe siècle, Don Quichotte disait : “Je me sens, ma nièce, à l’article de la mort”. De même qu’un jeune homme dans Les trois morts de Tolstoï : “La mort est là, c’est ce qui m’arrive”. Même dans la France romantique du XIXe siècle. En 1941, Jean Guitton écrivait : “On voit comment les Pouget, en ces temps anciens (1874), passaient de ce monde à l’autre en gens pratiques et simples, observateurs des signes, et surtout des leurs. Ils n’étaient pas pressés de mourir, mais quand ils voyaient l’heure venir, alors, sans attendre et sans retard, comme il leur convenait, ils mouraient en chrétiens”.

Cette attitude est apparue dans les statues à partir du XIIe siècle. “Dans le christianisme primitif, le mort était représenté les bras étendus dans la position du priant. Il attend la mort allongé, couché. Cette attitude rituelle est prescrite par les liturgistes du XIIIe siècle”. L’évêque Guillaume Durand de Mende disait : “Le mourant doit être couché sur le dos de manière à ce que son visage soit toujours tourné vers le ciel”. Les juifs, quant à eux, se tournaient vers le mur, selon l’Ancien Testament.

La religion catholique a créé le rituel de la fin au lit. Le lit de mort était le lieu où l’on pardonnait au mourant les erreurs de sa vie. De l’humain, on passait ensuite au divin. Le prêtre donne les derniers sacrements au malade qui peut alors mourir en paix.

La mort devient alors, selon Ariès, une “cérémonie publique, organisée par le mourant, qui la préside et en connaît le protocole”. Les assistants se réunissent autour du malade et la cérémonie est également suivie par les enfants. A l’époque, contrairement à aujourd’hui, la mort n’était pas cachée aux enfants. La disparition d’une personne était “acceptée et célébrée de façon cérémonielle (…) mais sans caractère dramatique ni excès d’émotion”.

L’historien français reprend les mots de l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008), dans son roman Le pavillon des cancéreux, pour décrire cette attitude au cours des “siècles ou des millénaires”. “Sans se vanter, sans faire d’histoires, sans se vanter qu’ils n’allaient pas mourir, ils ont tous admis la mort paisiblement. Non seulement ils ne retardaient pas l’heure du bilan, mais ils s’y préparaient tranquillement et à l’avance, ils désignaient qui garderait la jument, qui garderait le poulain… Et ils mouraient avec une sorte de soulagement, comme s’ils n’avaient plus qu’à changer d’isba”.

Cette mort est, pour Ariès, “domestiquée”. Elle est à l’opposé de l’attitude actuelle. “L’ancienne attitude où la mort est à la fois familière, proche, atténuée et indifférente est trop opposée à la nôtre. La mort fait peur au point que nous n’osons plus prononcer son nom”. En Espagne, cette scène n’est pas si éloignée. Le catholicisme s’est faufilé dans toutes les fissures du régime franquiste et, bien sûr, dans la chambre des mourants.

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La découverte de sa propre mort, l’histoire de la mort

Jusqu’à la fin du Moyen Âge, le destin en Europe est conçu comme quelque chose de collectif. “L’homme a vécu la mort comme une des grandes lois de l’espèce et n’a cherché ni à y échapper ni à l’exalter”, écrit l’historien. “Il l’acceptait simplement avec la juste solennité qui convenait pour marquer l’importance des grandes étapes par lesquelles toute vie doit toujours passer.

Cette idée du collectif s’oriente vers l’individualité et l’art sacré s’en fait l’écho. La vision de l’apocalypse et l’allusion au retour à la vie, qui avaient dominé jusqu’au XIIe siècle, s’effacent devant l’idée du jugement dernier et de l’examen individuel. La mort reste encadrée dans une grande action cosmique mais, désormais, une cour de justice, avec le Christ et sa cour d’apôtres, juge chaque homme sur le bilan de sa vie.

L’auteur souligne également l’émergence d’une nouvelle conception de la mort. Les livres et les gravures des XVe et XVIe siècles montrent une iconographie de la “bonne mort” ou de l’ars moriendi. La transition finale est déplacée vers les chambres des mourants. “Dieu et son tribunal sont là pour voir comment le mourant se comportera au moment de l’épreuve qui lui est proposée avant son dernier souffle et qui déterminera son sort dans l’éternité. Cette épreuve consiste en une dernière tentation (…) Son attitude, dans la lueur de ce moment fugitif, effacera d’un seul coup tous les péchés de sa vie s’il refuse la tentation ou, au contraire, annulera toutes ses bonnes actions s’il y cède. La dernière épreuve a remplacé le jugement dernier”.

C’est alors qu’est apparue la croyance selon laquelle un individu, à sa mort, voit sa vie s’écouler dans un éclair. L’origine exacte est inconnue, mais les historiens pensent que cette idée a été diffusée par les ordres médicaux au cours des XIVe et XVe siècles. Le lit de mort prend alors une solennité et une émotion inconnues jusqu’alors. Cette idée s’est répandue dans les classes les plus instruites jusqu’au 19e siècle. C’est le lieu de rachat des fautes accumulées au cours d’une vie. Les circonstances de la mort et la conduite du mourant pouvaient purifier un passé de péché.

L’art et la littérature des quatorzième, quinzième et seizième siècles ont montré d’une autre manière que la mort était devenue quelque chose d’individuel. Des représentations de cadavres décomposés ont commencé à apparaître dans les peintures et les livres. Un siècle plus tard, la morte secca (le squelette et les os) est exposée sur les cheminées et les meubles des maisons. “L’horreur de la mort physique et de la décomposition est un thème familier de la poésie des XVe et XVIe siècles”, écrit Ariès. “L’homme de la fin du Moyen Âge avait une conscience aiguë du fait que sa mort était différée, que l’échéance était courte, que la mort, toujours présente en lui, brisait ses ambitions et empoisonnait ses plaisirs. Et cet homme avait une passion de la vie que nous avons du mal à comprendre aujourd’hui, peut-être parce que nos vies sont devenues plus longues”.

C’est le dernier écrit. C’est celui qui exprime, de manière personnelle, les pensées les plus profondes, la foi religieuse, les déclarations d’amour, les décisions prises pour sauver l’âme… C’est le testament du XIIIe au XVIIIe siècle : “C’est le moyen pour chacun d’affirmer ses pensées et ses convictions les plus profondes, au même titre – et même plus – qu’un acte de droit privé pour la transmission d’un héritage”.

Mais au milieu du XVIIIe siècle, la rédaction de ce document a considérablement changé. Ariès raconte que dans “tout l’Occident chrétien, protestant ou catholique”, les “clauses pieuses, le choix des lieux de sépulture, les ordres de messes et de services religieux, les aumônes” disparaissent et le testament prend sa forme actuelle : “un acte juridique de répartition de fortune”. Le testament devient laïque, ce qui signifie, selon l’historien M. Vovelle, que la société de l’époque se “déchristianise”

“Depuis le milieu du Moyen Âge, raconte le Français, l’homme occidental riche, puissant ou lettré se reconnaît dans sa mort : il a découvert la mort elle-même.

Le “deuil hystérique, l’histoire de la mort

Jusqu’alors, la disparition était traitée avec un certain calme et une certaine acceptation. Mais au XVIIIe siècle, on assiste à une exaltation. On passe du sentiment de sa propre mort à la mort de l’autre, selon Ariès. C’est la mort romantique et rhétorique. Et cette exaltation de la mémoire de l’absent a provoqué le culte des tombes et des cimetières aux 19e et 20e siècles.

“La mort au lit d’une autre époque avait la solennité, mais aussi la banalité, des cérémonies saisonnières. On s’y attendait et les gens étaient prêts pour les rites habituels. Au 19e siècle, une nouvelle passion s’empare des personnes présentes. L’émotion s’empare d’eux. Ils pleurent, ils prient, ils gesticulent”, peut-on lire dans la pièce. Les vivants n’acceptent plus l’idée de la mort. Ni la leur, ni celle des autres. “L’idée même de la mort les émeut. C’est sans doute de là que vient le poids insupportable qu’elle représente aujourd’hui.

Le deuil a connu son apogée au XIXe siècle et Ariés y voit un sens clair : “Cela signifie que les survivants acceptent plus difficilement que par le passé la mort de l’autre. La mort redoutée n’est pas la mort de soi, mais la mort de l’autre“. C’est aussi à cette époque qu’est né le culte des tombes et des cimetières. Au Moyen Âge, les morts étaient déposés dans les églises et les proches ne se préoccupaient pas de l’emplacement exact de la dépouille du défunt. À partir du XVIIe siècle, et surtout à partir de la fin du XVIIIe siècle, les proches commencent à s’intéresser à l’emplacement précis de la tombe. Les tombes deviennent un lieu de visite et un autel où l’on apporte des fleurs.

Il s’agissait d’un culte laïc, selon l’historien. L’idée n’est pas celle d’une vie après la mort, mais d’un lieu où la mémoire du défunt peut être préservée. À tel point que certains conservaient même chez eux, à la vue de tous, les restes des cadavres dans de grandes jarres d’alcool. “Le sentiment général était soit de garder les morts à la maison, en les enterrant dans la propriété familiale, soit de pouvoir leur rendre visite s’ils avaient été enterrés dans un cimetière public”.

En France, aux XIXe et XXe siècles, les anti-cléricaux et les agnostiques sont les fossoyeurs les plus fréquents. “Le caractère exalté et émouvant n’est pas d’origine chrétienne. Il est d’origine positiviste”, écrit-il. Même si “les catholiques y ont immédiatement adhéré et l’ont si parfaitement assimilé qu’ils l’ont bientôt cru leur”. Dans leur ferveur, laïcs et religieux, après que le Moyen Âge a effacé cette tradition de l’Antiquité, réintroduisent les cimetières dans les villes.

La mort devient tabou, l’histoire de la mort

L’Amérique glorifie le bonheur et l’optimisme. Il y a un peu plus d’un siècle, le chagrin y est devenu une attitude de perdant. Ariès estime que c’est probablement là l’origine du tabou. L’idée de la fin de l’existence devient si insupportable que les proches du malade commencent à lui cacher que sa mort semble toute proche.

“La première motivation du mensonge a été le désir de protéger le malade, de prendre en charge son agonie”, écrit-il. “Mais très vite, ce sentiment (…) a été recouvert par une sensation différente, caractéristique de la modernité : éviter, non plus pour le mourant, mais pour la société, pour l’environnement lui-même, un trouble et une émotion trop forte, insupportable, causée par la laideur de l’agonie et la seule irruption de la mort dans le plein bonheur de la vie, puisqu’il est déjà admis que la vie est toujours heureuse ou doit toujours le paraître”.

La mort est ainsi sortie du domicile. “Les gens meurent à l’hôpital parce que cet espace est devenu un lieu où l’on dispense des soins qui ne peuvent être offerts à domicile. C’était autrefois l’asile des misérables et des pèlerins. Il a d’abord été transformé en centre médical de guérison et de lutte contre la mort. Il conserve encore cette fonction curative, mais un certain type d’hôpital commence aussi à être considéré comme le lieu privilégié de la mort. On meurt à l’hôpital parce que les médecins n’ont pas pu vous soigner. On va ou on ira à l’hôpital non plus pour être soigné, mais précisément pour mourir.

Les sociologues américains parlent ainsi des “archaïques gravement malades”, qui préfèrent mourir chez eux, et des “modernes”, qui “vont à l’hôpital pour mourir, parce que c’est devenu gênant à la maison”.

Le nouveau lit mortuaire abolit le rituel d’une cérémonie présidée par le mourant. La mort devient “un phénomène technique réalisé par l’arrêt des soins, c’est-à-dire (…) par une décision du médecin et de son équipe. Souvent, la personne a déjà perdu conscience. La mort a été décomposée, divisée en une série de petites étapes dont on ne sait pas laquelle est la vraie mort : celle où l’on perd conscience ou celle où l’on perd le dernier souffle. Toutes ces petites morts silencieuses ont remplacé et brouillé la grande action dramatique de la mort”.

Les funérailles changent également. Dans les pays occidentaux, on tente de faire passer la mort rapidement, silencieusement. Aucun enfant ne doit en être témoin. “Les manifestations apparentes de deuil sont condamnées et disparaissent. On ne porte plus de vêtements sombres, on n’adopte plus une apparence différente des autres jours. Un chagrin trop visible n’inspire plus la pitié, mais le dégoût”.

D’où l’essor de la crémation. C’est une mort propre, qui ne laisse pas de trace d’un lieu de pèlerinage pour rendre visite au défunt. Quelque chose comme une “suppression presque radicale de tout ce qui rappelle la mort”.

La mort comme produit de consommation, l’histoire de la mort

Jusqu’au début du 19e siècle, la famille et les amis s’occupaient des funérailles de leurs proches. La croissance des villes a modifié les coutumes. Désormais, ce sont les charpentiers, les propriétaires de charrettes et de chevaux, les fossoyeurs qui se chargent de ces tâches. “S’occuper des morts est devenu un métier”.

Dans certains endroits, comme aux États-Unis, la figure de l’entrepreneur de pompes funèbres est née. Auparavant, ils étaient appelés “croque-morts”, mais à partir de 1885, ce nom est devenu ingrat et ils ont rehaussé leur prestige. Le prix pouvait augmenter à mesure que la catégorie augmentait. Ce n’est pas la même chose d’engager un croque-mort miteux qu’un entrepreneur de pompes funèbres en costume bien repassé. De plus, ce personnage remplit une nouvelle fonction. “C’est un médecin du deuil, un spécialiste du retour à la normale des esprits tourmentés dans les plus brefs délais. Le deuil (…) est devenu un état morbide qu’il faut soigner, abréger et effacer”.

Mais pas si vite. La mémoire des morts peut être extirpée de manière un peu plus monétaire. “Ils veulent transformer la mort, la maquiller, la sublimer, mais ils ne veulent pas qu’elle disparaisse. Évidemment, cela signifierait aussi la fin des profits (…). La visite au cimetière et une certaine vénération pour la tombe persisteront”, souligne l’historien. “C’est pourquoi (…) les pompes funèbres sont rebutées par la crémation, qui fait disparaître la dépouille trop rapidement et radicalement.

Dans la seconde moitié du siècle dernier, les funérailles sont devenues un autre produit du marché. D’abord aux États-Unis, puis peu après en Europe. Elles sont devenues “l’objet d’une publicité tapageuse, comme n’importe quel autre objet de consommation, un savon ou une religion”. L’auteur raconte dans son livre : “J’ai vu, par exemple, sur les bus new-yorkais en 1965 : The dignity and integrity of a Gawler. Les frais d’enterrement ne sont plus nécessaires… Accès facile, parking privé pour plus de 100 voitures. Les “maisons funéraires” sont annoncées dans les rues et sur les autoroutes au moyen d’une publicité accrocheuse et personnalisée – avec le portrait du directeur.

Dieu, en effet, comme l’a avancé Nietzsche, est mort pour beaucoup d’Européens et d’Américains. L’athéisme a progressé rapidement à la fin du 20ème siècle et les marchés boursiers ont occupé l’Olympe. Dans ces dernières années, qu’Ariès ne peut plus raconter puisqu’il est mort en 1984, la mort s’est encore plus marchandisée. Des dizaines d’entreprises se sont créées pour construire des cercueils personnalisés avec toutes sortes d’allusions pop et des entreprises qui, championnes de la cause écologique, vendent des urnes biodégradables pour le dernier voyage des cendres.

cadeau deuil enterrementLe catalogue d’urnes est vaste. Elles adoptent des formes et des designs qui font allusion à une solennité voulue. Une entreprise mexicaine propose des coquillages biodégradables fabriqués à partir de papier recyclable et “décorés à la main par un artiste expert, ce qui leur confère une touche unique et distinctive”. Elle propose également une urne appelée Sal de Vida, “fabriquée individuellement par des artisans qualifiés” à partir de blocs de sel de l’Himalaya.

Ce sont là quelques-unes des nombreuses offres destinées à ceux qui se contentent de se souvenir de leurs proches disparus. Mais le dieu du marché ne néglige personne. Il a également créé des produits pour ceux qui résistent à la disparition physique totale. La même société vend un “cœur en argent spécialement conçu pour conserver une petite partie des cendres de l’être cher”. Le Cœur Éternel est livré avec une chaîne de 18” en argent sterling”.

Cette rhétorique ne convient cependant pas à tous les clients de la mort. De nombreux Occidentaux préfèrent l’humour, le spectacle, l’amusement et les passions mondaines. Les funérailles sont attachées au quotidien. L’idée de spiritualité dérange. Beaucoup d’athées, d’agnostiques et de talibans de la science se sentent mal à l’aise face aux pensées de transcendance et réservent donc à leur adieu un acte qui, d’une certaine manière, ferme les yeux sur l’idée de la mort et concentre l’attention sur une passion vitale. Il y a des funérailles où l’on joue l’hymne d’une équipe de football et où le drapeau de l’équipe est posé sur le cercueil.

Le commerce de la créativité a également fait son entrée dans les funérailles et les cercueils. Pendant des décennies, les cérémonies se sont déroulées avec un certain air de fête. C’est le cas de Willie the Wimp. Ce voyou et trafiquant de drogue a été assassiné en 1984 et, pour son dernier hommage, son père a commandé un cercueil imitant une Cadilla Seville, équipé de phares et de feux arrière clignotants, d’un pare-brise et d’une plaque d’immatriculation portant le surnom de sa famille.

Cette intention de “funérailles joyeuses” a pris de l’ampleur ces dernières années. La philosophie d’Épicure pourrait se retrouver dans ce genre d’hymne pour “faire durer la fête”. Pour ne pas mettre fin, même, à la vie. Les progrès de la technologie ont ravivé le désir de nombreux alchimistes d’éterniser l’existence. La médecine régénérative tente de ralentir le vieillissement. Les experts de cette science, comme Aubrey de Grey, travaillent pour que, dans deux ou trois décennies, l’homme puisse atteindre l’âge de 150 ans.

Dmitry Itskov va plus loin avec son initiative 2045. Le milliardaire russe cherche à découvrir comment une vie humaine peut être transférée dans un cyborg. Ainsi, lorsqu’un corps physique succombe, la personnalité, les souvenirs et les sentiments d’une personne peuvent être incarnés dans un humanoïde.

C’est la résistance à la mort du moi. Mais la mort des autres est également toujours refusée. La série britannique Black Mirror traite dans l’un de ses épisodes de ce désir d’immortalité de l’autre. La vie se prolonge après la mort sous forme de messages électroniques. Un programme informatique traque les réseaux sociaux et les courriels d’une personne décédée et, grâce à ces informations, crée un profil qui génère de nouveaux messages similaires à ceux que la personne aurait écrits.

L’histoire de l’humanité, c’est aussi l’histoire de la dissimulation du bout du tuyau qu’est l’existence. L’homme d’aujourd’hui accepte difficilement sa condition humaine. Il déteste la finitude. Privé de dieux, il veut lui-même être dieu. Sans projet pour demain, il évite la fin de la fête. Mais un tube est un tube. Peu importe le nombre de tours et de détours qu’on lui donne.

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