Se remettre de la mort de sa mère

L’idée que la mort est un processus naturel que nous devons tous traverser nous accompagne tout au long de notre vie.

Mais le fait de savoir qu’il s’agit d’un destin inéluctable ne nous épargne pas la douleur de la perte.

Lors du décès d’un être cher, la façon dont nous vivons notre deuil dépend de facteurs tels que la maturité émotionnelle, la santé physique et mentale, l’autonomie, la résilience et même la spiritualité.

Comment faire face au décès d’une mère ?

Se remettre de la mort de sa mère

Les experts en psychologie expliquent les caractéristiques générales du deuil : tristesse et colère profondes, déni, interruption des activités habituelles et nécessité de réorganiser sa vie.

De plus, lorsque la personne décédée est très proche, comme une mère ou un père, nous devons reconfigurer notre relation interne avec elle.

Le deuil s’accompagne d’un certain nombre de symptômes :

• Psychologiques ou émotionnels : perte d’espoir, confusion, culpabilité, anxiété, irritabilité, profonde tristesse, colère et rage envers les autres (comme les professionnels qui vous ont soigné ou Dieu, si vous êtes croyant).
• Physique : faiblesse, troubles du sommeil, perte ou prise de poids, manque d’appétit sexuel, oppression thoracique et pleurs.
• Social : isolement, ressentiment à l’égard de l’environnement, prise en charge de nouvelles tâches correspondant à une nouvelle personnalité.
  Présentez-vous l’un ou l’autre de ces symptômes physiques ou émotionnels du deuil ?

Lisez ce qui suit pour savoir d’où ils viennent et comment vous pouvez y remédier.

Je ne supporte pas la mort de ma mère, se remettre de la mort de sa mère

Dans les premiers stades du deuil, certains symptômes ressemblent à ceux d’un deuil compliqué.

Ils sont normaux, mais commencent à être inquiétants si l’intensité de ces émotions ne s’atténue pas pour vous permettre de reprendre le cours de votre vie.

Signes d’un deuil compliqué : tristesse prolongée et pensées constantes pour l’autre personne, manque de concentration, désir intense, problèmes d’acceptation, ressentiment, sentiment que la vie n’a pas de sens, manque de confiance en soi ou incapacité à s’amuser.

Posez-vous quelques questions : avez-vous des difficultés à accomplir vos tâches quotidiennes ? êtes-vous partiellement ou totalement isolé ? Eprouvez-vous un profond sentiment de culpabilité ou une profonde tristesse que vous n’arrivez pas à surmonter ? Avez-vous l’impression que cela ne vaut pas la peine d’aller de l’avant ? Souhaiteriez-vous que vous soyez mort à la place de votre mère ?

Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs des questions ci-dessus, il se peut que vous souffriez d’une dépression due au décès de votre mère.

Et nous ne parlons pas de la douleur profonde d’une étape du deuil, mais d’une maladie qu’il est urgent de traiter avec un spécialiste en psychologie.

Comment surmonter la mort d’une mère

Accepter la mort d’une mère n’est pas facile, encore moins si notre relation avec elle a été étroite et que nous nous souvenons d’elle comme d’une personne aimante, affectueuse, compréhensive, patiente et avec toutes les autres qualités que possèdent les mères.

Son amour est inconditionnel et ne ressemble à aucun autre, ni en amitié, ni en couple.

Ce sentiment d’être orphelin et d’avoir perdu un pilier fondamental vous accompagnera toujours, mais vous devez apprendre à vivre avec.

Voici quelques clés pour surmonter la mort d’une mère :

Faire face à ses émotions
Nous en avons parlé en passant en revue les phases par lesquelles une personne passe lorsqu’elle perd un être cher : déni, incrédulité, confusion, tristesse, nostalgie, colère, désespoir, culpabilité…

Ce sont des émotions normales après une perte et il est très possible qu’elles vous submergent, car nous ne sommes pas préparés à y faire face avec une telle intensité.

Prenez le temps de les gérer jusqu’à ce qu’elles s’apaisent, mais ne les cachez pas.

Exprimez-vous

C’est le contraire de cacher ce que l’on ressent. Soyez honnête avec vous-même et avec les autres : si vous n’allez pas bien, vous n’allez pas bien. Et il est tout à fait normal de ne pas l’être.

La famille est généralement un pilier important dans ces cas-là, et il y a des gens qui vivent ce que vous vivez à cause de la relation qu’ils ont eue avec votre mère et qui peuvent vous aider.

Cependant, chacun a son propre processus et vous n’aurez peut-être pas l’impression d’être écouté.

Tout le monde ne se sent pas à l’aise pour parler d’une personne décédée, alors trouvez votre propre façon de vous exprimer.

Il existe peut-être un groupe de soutien dans votre communauté auquel vous pouvez vous joindre.

Prendre soin de soi

Ce point est de la plus haute importance. Il faut s’attacher à ne pas se tromper de chemin pour soulager une douleur qui n’est pas physique (ou pas seulement), mais émotionnelle. Et doit être traitée comme telle.

Des envies permanentes de malbouffe ? Elles n’apaiseront pas votre éventuelle anxiété, car la douleur sera toujours là quand vous aurez fini. L’abus de médicaments comme les somnifères ? Ils peuvent vous aider occasionnellement, mais vous devrez apprendre à marcher sans cette béquille. L’alcool et les drogues pour s’évader ? Ils ne vous aideront pas non plus à vous en sortir et conduiront à un problème bien plus grave.

Sans atteindre certaines limites, l’absence continue d’habitudes saines (alimentation équilibrée, exercice physique et repos) ne vous permettra pas d’avoir le corps sain dont vous avez besoin pour soutenir un esprit sain, et vice versa.

Soyez patient et reportez les changements importants

En tant que fils ou fille, vous avez vécu un changement important qui vous oblige à vous arrêter, à écouter et à vous exprimer.

Vous avez besoin de temps pour traiter et relocaliser la relation que vous aviez avec votre mère, car elle était associée à des sentiments qui n’ont pas disparu avec elle et que vous avez besoin d’intégrer ailleurs.

Ce n’est pas le moment pour vous d’entreprendre d’autres changements majeurs, mais de prendre soin de vous.

Un déménagement, un changement d’emploi ou la naissance d’un autre enfant en sont quelques exemples.

Le chagrin est le plus grand témoin du deuil, et il ne faut pas le gérer en se réfugiant derrière certains projets, mais l’accepter et passer les pics d’intensité.

Il faut être patient, car cela peut prendre des mois, voire des années.

Consulter un psychologue

Sans avoir à subir les symptômes d’un deuil compliqué, il est possible que vous vous sentiez dépassé par la situation et que vous pensiez qu’il serait préférable de vous adresser à un professionnel.

Il est normal que vous vous sentiez ainsi, car personne ne nous prépare à faire face à la mort d’un être cher.

Vous l’avez peut-être envisagé, mais ce n’est malheureusement pas une dépense que vous pouvez vous permettre en ce moment.

Si les principaux symptômes, tels que l’incapacité à faire face aux tâches quotidiennes, ne disparaissent pas, parlez-en à votre médecin généraliste. Il pourra vous orienter vers un professionnel de la santé mentale.

Comment préparer un enfant au décès de sa mère ?

Si vous vous demandez comment préparer un enfant au décès de sa mère, sachez que le deuil des enfants est totalement différent de celui des adultes.

C’est pourquoi nous vous proposons une série de conseils :

Créez un espace de communication ouvert et honnête. L’enfant doit se sentir à l’aise et en confiance avec son père, sa mère ou tout autre membre de la famille proche. La rétention d’informations est contre-productive.
Donnez-lui les informations dont il a besoin. En plus de transmettre les informations avec affection et dans un langage adapté mais sans euphémisme, il ne faut pas submerger l’enfant avec trop d’informations. Invitez-le à poser des questions pour répondre à ce qu’il a besoin de savoir.
Prévenez-le des changements. Si la mère est malade, elle subira des changements dans son corps dont l’enfant doit être averti. Aidez-le à comprendre ces changements.
Offrez-lui un soutien et une attention constants. L’enfant éprouvera de l’insécurité, de l’incertitude et de la peur, mais vous devez lui faire comprendre qu’il est très aimé et qu’il continuera à être pris en charge par ceux qui l’aiment.
Demandez de l’aide. Demandez conseil à la famille, au thérapeute, au conseiller scolaire, à l’équipe hospitalière… Demandez des conseils et rassemblez les informations nécessaires pour vérifier si leur réaction est conforme à la normale.
Donnez-lui la possibilité de dire au revoir. À sa manière, l’enfant peut avoir besoin de dire au revoir. Demandez-lui s’il veut dire quelque chose à sa mère, faire un dessin ou autre. S’il vous demande de venir à l’enterrement, réfléchissez à l’opportunité de le faire, préparez-le à vivre un moment difficile lorsqu’il verra des adultes pleurer et que le cercueil sera exposé.

Conclusions

Aucun des conseils d’accompagnement émotionnel que vous avez lus n’aidera le deuil à disparaître plus rapidement, mais ils peuvent vous fournir des stratégies utiles.

Nous vous parlons à partir de la formation et de l’expérience qu’exige l’accompagnement du deuil, ainsi que de sources spécialisées.

Nous espérons sincèrement que ce document vous sera utile.

En baptisant une étoile au nom du défunt, vous faites beaucoup plus que lui dédié un cadeau de condoléances, vous lui dédier une étoile, un objet éternel, signe de votre amour infini et la marque de votre amour éternel.

Offrir une étoile à une personne partie les rejoindre trop tôt et le plus beau des cadeaux de deuil que vous puissiez imaginer et certainement la plus belle des déclarations d’amour.

Vous offrez également à toute la famille et à toutes les personnes l’ayant aimées, un lieu de recueillement unique vers lequel se tourner afin de se souvenir de la merveilleuse personne que le défunt était.